C’était la star des années 2000 et il est presque devenu depuis l’ennemi à abattre. Nous recevons chaque jour de plus en plus d’emails et donc nous passons de plus en plus de temps chaque jour à les lire, à les classer, à y répondre en un mot, à les gérer.
L’accroissement du nombre d’emails est parfois causé par une utilisation peu optimale de ce dernier. Par exemple en mettant de nombreuses personnes en copie des échanges, en répondant à tout le monde par reflexe ou envoyant les multiples versions d’un même document en pièce jointe.
C’est pour cette raison que l’on voit de nombreuses entreprises installer des réseaux sociaux internes afin d’augmenter la collaboration au sein de l’entreprise et de diminuer le nombre d’emails échangés. Ces réseaux sociaux offrent de nombreux avantages, et permettent par exemple la mise en place de forums de discussions, le partage de contacts ou la collaboration sur un document commun. Ils remplacent donc avantageusement l’email dans de nombreux domaines.
En revanche, l’email reste indispensable dans de nombreuses circonstances, ne serait-ce que pour les échanges avec l’extérieur. Quand on contacte un fournisseur ou un client, on utilise l’email et il est inenvisageable de lui donner accès au réseau social de l’entreprise. L’email reste donc à l’heure actuelle le seul moyen de communication électronique universel et devrait le rester encore longtemps.
Le prochain défi n’est donc pas de vouloir supprimer les emails mais plutôt de mieux les gérer et de coordonner ces échanges avec les autres logiciels et les process existants de l’entreprise.